Before All Coffee ( Logan )

La vie n'est pas comme une boite de chocolats, non la vie est comme une putain de partie de démineur en mode expert où l'on n'a aucune chance de gagner. Je suis encore allongée sur ce fauteuil chez ce psy au bronzage parfait et aux dents plus que blanches qui me demandent de parler de mon enfance. Que dire d'une période dont je ne me souviens pas, que je ne peux contempler qu'en photos? Je suis née le 23 février 1983, dans une petite ville du Texas, oui je dis bien dans la ville, car, les routes étant impraticables, ma mère a accouché sur un parc à voitures d'un restaurant chinois. Grâce à cela le restaurant nous offre le restaurant gratuit à vie. J'ai donc grandi dans une famille avec des parents qui s'aimaient mais, qui de toute évidence voulaient un garçon vu le prénom qu'ils m'ont donné. Comment vouliez-vous que je devienne une fille aimant les trucs de filles en m'appelant Logan ? Non, mon truc à moi c'était plutôt jouer à la bagarre avec des garçons ou mettre de la terre dans les cheveux des filles dans la cour. J'ai maintenant à peu près dix ans ( oui maintenant je me rappelle un peu de cette période ), mes parents m'ont inscrit dans des cours de Krav Maga et le moins que l'on puisse dire, c'est que, oui, j'étais un garçon manqué, d'ailleurs je voulais être un garçon, c'était trop cool, on pouvait se battre, jouer à la console et lire des comics. Pourtant, ma mère décida que non, il était temps que je me comporte comme une fille et pour commencer une fille de ce nom ne se fait pas remarquer en se battant et surtout elle porte du rose. Qui a eu cette idée d'inventer cette couleur? Je hais cette personne en tout cas, du jour au lendemain je passais des tee-shirts et des jeans, aux robes et aux jupes en plus ces trucs ne sont pas pratiques pour grimper aux arbres.

Mon psy me dit d'aller plus profond dans mes souvenirs et de remonter au plus près au jour de mon traumatisme, donc, je vais sauter les étapes de la puberté avec mes piqûres de moustiques qui deviennent des pastèques, le moment où j'ai capitulé pour faire plaisir à ma mère et que je suis devenue Pomp om girl. Nous voici après la pub, j'ai maintenant dix-sept ans, une voiture cabriolet, un petit ami et une belle vie jusqu'à ce jour-là. Premier traumatisme mes parents sont réunis autour de la table de la cuisine l'air grave, ma mère prend la parole " cherie, assieds toi, on doit t'annoncer quelque chose. Ton père et moi nous divorçons, tu pars avec moi dimanche, on repars en Californie. " . J'hésitais soit à rigoler soit à fuir, j'ai choisis la première option cela ne pouvait être qu'une blague ce n'était pas possible, puis je compris que c'était sérieux, ce fut un choc, mais, bizarrement je m'y attendais.

California Here we go nous voilà sur la route, je n'avais pas adressé la parole à mère et je ne comptais pas le faire, c'était la seule responsable pour moi de mon départ en catastrophe. Pourtant, il fallait bien que je m'y fasse ma nouvelle vie n'allait commencer que je le veuille ou non. Du coup, je me concentrais sur mes études pour oublier la vie pourrie que j'avais. J'avais un nouveau but dans la vie, devenir, reporter de guerre et j'y arriverais quoiqu'il arrive. Je vous avais déjà dit que j'étais têtue, voilà une belle qualité à rajouter à mon caractère. Me voilà maintenant adulte entrain de recevoir mon diplôme ( désolé c'est mon psy qui me demande d'aller plus vite ), j'y étais arrivée, j'étais devenue diplômée de journalisme, spécialisé pour aller sur le terrain.
La vie était dure sur la base, mais, pourtant il y avait de bonnes journées tout le monde devait se soutenir quoiqu'il arrive, pourtant nous voilà arrivés au jour où tout bascula. Nous devions faire un reportage comme on en avait fait des milliers, pourtant ce jour-là, nous ne savions pas que nous étions tombé dans une embuscade, je ne compris pas tout de suite comment cela c'était passé mais je me retrouvais avec du sang sur le visage et sur mes vêtements, mais ce sang n'était pas le mien mais celui de mon cameraman. Miraculesement, je n'avais rien eut, une fois ramméner à la base on m'emmena sous la douche et a m'annonça mon rapatriement d'urgence. Pourtant, je me souvins que je n'avais ni parlé ni bougé, et ce pendant une longue période. En Californie, c'était encore pire, je voyais tous les jours les psys, mais, rien ne m'aidait ni les cachets que je prenais comme des bonbons, ni les psys hors de prix que je voyais. J'avais besoin d'une seule chose, d'une vie normale c'est pourquoi je pris mes affaires, il y a un mois pour partir retrouver ma mère et oui la petite Hopkins était en route pour l'Angleterre.


"Voici, la séance est terminée, maintenant allez voir ce docteur pour qu'il vous ausculte et vous fasse une ordonnance pour vos cachets.", ok cela c'était de l'expéditif ou je ne m y connaît pas. C'était ma nouvelle psy ici en Californie.  Si vous avez aimé cet épisode, je vous invite à participer à la suite qui se déroulera après la page de publicité pour découvrir ma vie en Angleterre.